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Alors autant vous prévenir tout de suite : ne pensez pas que vous aurez la photo finale de mon joli parisien ce soir. « Eh oui, ma chérie, la mise en beauté ça prend dou temps et tou ne dois pas bâcler la travail. Avant dou te maquiller tou dois d’abord penser à ta base »… Je sais, c’est un peu faux-cul de mêler Cristina à tout ça, disons plutôt clairement que cette semaine, j’ai couru après le temps…
N’empêche qu’elle a souvent raison Cristina, et que ses conseils s’appliquent aussi pour les meubles : rien de tel qu’une bonne préparation avant de sublimer son corps.
Où en étions-nous déjà ? (Tout reprendre depuis le début)
- Génocide de bébêtes troglodytes : check.
- Décapage au produit qui contient un picto de poisson mort sur son étiquette : check.
- Ponçage : check (précisons que les défauts et petits trous ont été rebouchés avec de la pâte à bois avant le ponçage).
Nous pouvons donc passer à la sous-couche. On me demande souvent quel est l’intérêt de mettre une sous-couche. S’il est vrai qu’on peut s’en passer sur un meuble en bon état et bien décapé, je la conseille vivement pour mes vieux meubles ayant souffert comme mon pauvre parisien, surtout lorsqu’on projette de le recouvrir ensuite d’une couleur claire.
Mais s’il suffisait juste de badigeonner le meuble comme ça, vite fait, ce serait trop fastoche. Ben oui, un peu de piment, que diable, sinon c’est pas drôle ! La difficulté ici, en l’occurrence, a consisté à démonter les portes afin de pouvoir tremper les charnières dans un antirouille et de les rendre impeccables. Parce que des charnières repeintes, c’est moche, parce que j’aime bien les charnières impeccables, et parce que les vis fendues à tête plate, rouillées de surcroît, c’est juste pas possible !
En 2016 il y a plusieurs choses qui devraient avoir disparu depuis longtemps : les priorités à droite, les passages à niveau, les numéros de téléphone fixes… et les vis fendues à tête plate. Essayez donc de les dévisser, surtout lorsqu’elles sont bien rouillées et incrustées dans le bois depuis des décennies. Le tournevis ne fait que déraper, on n’a pas de prise, la vis s’effrite, se casse… Bravo à M. Phillips, l’inventeur de la vis cruciforme (c’est à dire dont l’empreinte de tête de vis est en croix). Saviez-vous qu’elle a été inventée à la fin des années 30?
Bref, munie de mon tournevis, j’ai commencé l’opération et ces satanées vis fendues à tête plate ne se sont pas laissé faire, croyez-moi, mais j’ai fini par les avoir…
C’est alors que j’ai enfin pu prendre mon kit pinceau, rouleau et sous-couche pour recouvrir de blanc ce beau parisien.
Et voilà. Il ne reste plus qu’à bien laisser sécher tout ça pour passer à la suite… La semaine prochaine.
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Comment j’ai sauvé la vie d’un parisien #2
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